Racisme policier, racisme policé
En
Belgique, nous manifesterons le 15 mars contre la répression d’état, en France
le 19 mars pour la justice et la dignité.
On ne peut plus parler d’incapacité à entendre les messages de la jeunesse des quartiers mais bien de refus systématique, quel que soit d’ailleurs leur contenu.
Il faut rappeler une nouvelle fois, que tant en France qu’en Belgique, la première fois qu’on a parlé « d’émeutes » de la jeunesse, c’était en 1991 : celle du Val Fourré à Mantes-la-Jolie en juin 1991 et celle de Forest (Bruxelles), en mai 1991. Le facteur déclenchant à Mantes est le décès de Youssef Khaïf, 23 ans, mortellement blessé par un policier d'une balle dans la nuque. À Forest, c’est un énième contrôle policier au faciès qui met le feu aux poudres. Toutes les émeutes, et leurs compléments, les marches silencieuses, dans les banlieues françaises sont immanquablement chaque fois une réaction aux comportements de la police. Et pourtant, au lieu de provoquer, de la part des politiques, le souci de mettre fin au racisme et aux comportements arbitraires et violents d’une bonne partie de l’appareil policier, la réponse est systématiquement l’augmentation de la répression et du contrôle des quartiers populaires. J’ai analysé la dynamique répressive belge à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de l’émeute de Forest, en mai 2016[1]. Au lieu de provoquer, de la part de la justice, un traitement équitable des victimes et le souci de poursuivre et de condamner les policiers auteurs des faits de violence et de propos racistes, la justice pratique la « présomption d’innocence des policiers mais la présomption de culpabilité des personnes tuées »[2]. Cette impunité quasi systématique, malgré les mobilisations de longue durée menée par des familles de victimes et des militants, ancre la conviction dans les quartiers que c’est tout l’appareil d’état, forces policières et judiciaires confondues, qui est imprégné par le racisme.
Il ne faudra pas attendre longtemps pour se trouver un nouvel ennemi. Dès août 1990, suite à l’invasion du Koweit, l’ONU, sous impulsion américaine, décrète un embargo total contre l’Irak, prélude à la première guerre du Golfe et des guerres « sans fin » contre les pays arabo-musulmans. L’embargo, quant à lui, prendra fin après 19 ans, non sans avoir tué des centaines de milliers d’enfants : « sur l'ensemble de la décennie 90, 350 000 enfants irakiens de moins de cinq ans sont morts, d'abord à cause des sanctions, mais aussi à cause des destructions liées aux bombardements »[5].
Toujours plus de murs pour protéger la richesse
Si on ne prend pas en considération le lien puissant entre la situation internationale et celle que connaissent les quartiers populaires des grandes villes métissées en Occident, il est impossible de comprendre les causes profondes des explosions de la jeunesse dans ces quartiers. La guerre est le produit et l’accompagnement indispensable de la libéralisation économique et financière qui plonge les peuples dans la pauvreté, le chômage, la faim.
L’effondrement du Mur de Berlin n’a pas mis fin aux murs, il a inauguré la construction de toujours plus de murs, de barbelés, de grillages et transformé la Méditerranée en tombe pour des milliers d’Africains fuyant la misère et la guerre. Et le racisme « policé », celui qui justifie, sous différents prétextes, la mise à mort des peuples « d’ailleurs », est la nourriture politique du racisme policier. Rappelons que, dans ce monde en guerre, un président de la République des Lumières peut se vanter dans ses mémoires, d’avoir ordonné des assassinats ciblés, sans aucune consultation démocratique[6]. N’est-ce pas, venu d’en haut, le « permis de tuer » que pratique la justice française face aux meurtres commis par des policiers ? Et quand, lors d’un débat avec les candidats à la primaire de la gauche, le journaliste leur demande ce qu’ils en pensent, ils se déclarent TOUS d’accord avec le président, lui reprochant seulement de ne pas en avoir gardé le secret…
L’état d’urgence n’a jamais été décrété en France que dans un contexte colonial lié à la lutte de libération algérienne et dans « ses » territoires d’Outre-Mer.
Sarkozy ment sans vergogne en affirmant que plus de trois quarts des émeutiers arrêtés sont des délinquants connus de la police ; d’autres ténors politiques de droite affirment que l’extension des émeutes est due à des groupes d’agitateurs et de provocateurs ; apparaît ensuite l’inévitable théorie de la responsabilité des parents, sans parler de celle affirmant que la polygamie serait une des causes des violences urbaines[10]…
Ici et là,
le même désir de dénoncer les violences policières. Le cas de Théo, en France,
a fait éclater une nouvelle fois au grand jour la virulence de la violence
policière et son caractère intrinsèquement raciste. Si cette violence perdure,
ce n’est pas faute d’avoir été dénoncée à de multiples reprises. Si la violence
raciste au sein des forces policières se perpétue au fil des ans, c’est qu’elle est soutenue,
voire encouragée par le racisme « policé », civilisé, bien éduqué,
des élites politiques et intellectuelles de la société.
Le refus d’entendre la jeunesse populaire des
quartiersOn ne peut plus parler d’incapacité à entendre les messages de la jeunesse des quartiers mais bien de refus systématique, quel que soit d’ailleurs leur contenu.
Il faut rappeler une nouvelle fois, que tant en France qu’en Belgique, la première fois qu’on a parlé « d’émeutes » de la jeunesse, c’était en 1991 : celle du Val Fourré à Mantes-la-Jolie en juin 1991 et celle de Forest (Bruxelles), en mai 1991. Le facteur déclenchant à Mantes est le décès de Youssef Khaïf, 23 ans, mortellement blessé par un policier d'une balle dans la nuque. À Forest, c’est un énième contrôle policier au faciès qui met le feu aux poudres. Toutes les émeutes, et leurs compléments, les marches silencieuses, dans les banlieues françaises sont immanquablement chaque fois une réaction aux comportements de la police. Et pourtant, au lieu de provoquer, de la part des politiques, le souci de mettre fin au racisme et aux comportements arbitraires et violents d’une bonne partie de l’appareil policier, la réponse est systématiquement l’augmentation de la répression et du contrôle des quartiers populaires. J’ai analysé la dynamique répressive belge à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de l’émeute de Forest, en mai 2016[1]. Au lieu de provoquer, de la part de la justice, un traitement équitable des victimes et le souci de poursuivre et de condamner les policiers auteurs des faits de violence et de propos racistes, la justice pratique la « présomption d’innocence des policiers mais la présomption de culpabilité des personnes tuées »[2]. Cette impunité quasi systématique, malgré les mobilisations de longue durée menée par des familles de victimes et des militants, ancre la conviction dans les quartiers que c’est tout l’appareil d’état, forces policières et judiciaires confondues, qui est imprégné par le racisme.
Charles de droite, Charles de gauche, quelle
différence ?
Que les
dates des premières émeutes, 1991, coïncident, en Belgique et en France, n’est
pas le produit du hasard. Comme le souligne le sociologue et militant
anti-sécuritaire, Mathieu Rigouste, « l’occupation
policière des quartiers populaires connut un nouvel essor dans le courant des
années 1990. Avec Charles Pasqua à l’Intérieur, la « chasse aux
islamistes » des cités permit de justifier le développement intensif
d’unités de police de ségrégation et de harcèlement pour soumettre les classes
populaires, l’immigration ouvrière et les mouvement sociaux »[3].
L’appel à la « chasse aux islamistes » fait écho aux propos d’un
autre Charles, Charles Picqué, ministre-président socialiste de la Région
bruxelloise, qui, à la même époque, souhaitait l’interdiction des radios libres
arabes, sous le prétexte qu’elles « mobilisent
les masses arabo-musulmanes » à l’occasion de la première guerre du
Golfe. Cette guerre que le spécialiste des questions stratégiques, Alain Joxe,
a appelée « l’acte de
naissance des « guerres sans fin »[4].
1990-1991 : le début des guerres sans fin
L’entrée
dans les années 90 signifie en effet le début d’une nouvelle ère
internationale. Après la disparition du bloc socialiste, entamée en 1989 et
rapidement parachevée, il n’y a plus de justification crédible au maintien de
l’OTAN, de la course aux armements et de la guerre dite froide.Il ne faudra pas attendre longtemps pour se trouver un nouvel ennemi. Dès août 1990, suite à l’invasion du Koweit, l’ONU, sous impulsion américaine, décrète un embargo total contre l’Irak, prélude à la première guerre du Golfe et des guerres « sans fin » contre les pays arabo-musulmans. L’embargo, quant à lui, prendra fin après 19 ans, non sans avoir tué des centaines de milliers d’enfants : « sur l'ensemble de la décennie 90, 350 000 enfants irakiens de moins de cinq ans sont morts, d'abord à cause des sanctions, mais aussi à cause des destructions liées aux bombardements »[5].
La fin des
années 80 et le début des années 90 est aussi marquée, au plan international,
par la première intifada palestinienne. Et vingt-cinq ans plus tard, Israël
mène toujours ses guerres sans fin contre le peuple palestinien, avec le blocus
contre Gaza et ses bombardements en
2008-2009 et 2014, l’expansion de plus en plus agressive de l’occupation par
les colonies, et la répression toujours aussi féroce de toute force de
résistance palestinienne.
Cette situation de « guerres sans fin » qui
frappent les peuples arabo-musulmans depuis un quart de siècle, a profondément
marqué les sociétés occidentales. Nos gouvernements ont suivi et approuvé les
USA et Israël dans leurs politiques guerrières et créé ainsi, de facto, une
légitimation de la guerre interne à nos sociétés. Qui n’est pas avec nous est
contre nous, disait le père Bush. Et la jeunesse des quartiers, celle qui n’a
pas 25 ans aujourd’hui, n’a rien connu d’autre que ce monde en guerre, où
l’Arabe et/ou le musulman, font figure potentielle de cinquième colonne.Toujours plus de murs pour protéger la richesse
Si on ne prend pas en considération le lien puissant entre la situation internationale et celle que connaissent les quartiers populaires des grandes villes métissées en Occident, il est impossible de comprendre les causes profondes des explosions de la jeunesse dans ces quartiers. La guerre est le produit et l’accompagnement indispensable de la libéralisation économique et financière qui plonge les peuples dans la pauvreté, le chômage, la faim.
L’effondrement du Mur de Berlin n’a pas mis fin aux murs, il a inauguré la construction de toujours plus de murs, de barbelés, de grillages et transformé la Méditerranée en tombe pour des milliers d’Africains fuyant la misère et la guerre. Et le racisme « policé », celui qui justifie, sous différents prétextes, la mise à mort des peuples « d’ailleurs », est la nourriture politique du racisme policier. Rappelons que, dans ce monde en guerre, un président de la République des Lumières peut se vanter dans ses mémoires, d’avoir ordonné des assassinats ciblés, sans aucune consultation démocratique[6]. N’est-ce pas, venu d’en haut, le « permis de tuer » que pratique la justice française face aux meurtres commis par des policiers ? Et quand, lors d’un débat avec les candidats à la primaire de la gauche, le journaliste leur demande ce qu’ils en pensent, ils se déclarent TOUS d’accord avec le président, lui reprochant seulement de ne pas en avoir gardé le secret…
L’état d’urgence, une
histoire coloniale
Dans cette situation, il n’est pas étonnant que l’état
d’urgence ait été décrété en France lors des émeutes de novembre 2005. L’état
d’urgence a été créé en France par une loi du 3 avril 1955, en pleine
« guerre d’Algérie », c’est-à-dire la lutte du peuple algérien pour
sa libération nationale. Cette loi, couplée aux pouvoirs spéciaux, a été
appliquée à plusieurs reprises pendant la guerre de libération sur le sol
algérien, permettant, notamment, de construire de nombreux camps d’internement.
Elle a aussi été appliquée sur le sol français, à la même époque, autorisant
l’établissement de « centres fermés », et visant naturellement les
militants nationalistes algériens. L’état d’urgence n’a jamais été décrété en France que dans un contexte colonial lié à la lutte de libération algérienne et dans « ses » territoires d’Outre-Mer.
Mai 68, avec ses centaines de voitures brûlées ou
transformées en barricade, ses arbres déracinés, ses pavés arrachés et lancés
sur les forces de l’ordre, sa grève générale, ses occupations d’usines et
d’universités et ses manifestations se poursuivant tard dans la nuit par des
affrontements extrêmement violents avec les CRS, n’a jamais débouché sur l’état
d’urgence, tout au long de ces deux mois de « guérilla urbaine »,
selon les termes mêmes des renseignements généraux[7].
Comment justifier alors que l’état d’urgence a été déclaré
par le président Chirac le 8 novembre 2005 sur l’ensemble du territoire
français, quelques jours à peine après le début des émeutes et leur extension à
plusieurs villes françaises ? Comment l’expliquer autrement que par les
caractéristiques propres à la majorité des émeutiers, des jeunes, comme en Mai
68, mais des jeunes « des banlieues », très majoritairement issus de
l’immigration coloniale et postcoloniale ?
En réalité, Chirac n’aura résisté que quatre jours à l’appel
de Marine Le Pen, alors députée européenne, conseillère régionale
d'Île-de-France et vice-présidente du Front national, qui avait demandé au
gouvernement français de « décréter
immédiatement l'état d'urgence ». Marine Le Pen utilisa comme argument que
Mitterrand président et Fabius premier-ministre l’avait bien fait pour la
Nouvelle-Calédonie en 1985 ! Comme quoi les territoires d’Outre-Mer de la France
ne servent pas qu’à faire des expériences nucléaires…
La solitude des
révoltés
Une nouvelle fois, le message à l’égard des forces de
police, le message civilisé de l’état, est très clair : ces jeunes ne sont
pas des citoyens comme les autres, une voiture brûlée à Paris un jour de mai
1968 et une voiture brûlée à Clichy-Sous-Bois un jour de novembre 2005, ce
n’est pas la même chose. Rappelons aussi au passage qu’en mai 68, le mouvement
des étudiants a été rapidement rejoint par des syndicats ouvriers, alors que la
solitude des émeutiers de 2005 est restée totale, tant du côté des forces
politiques « de gauche » que des grands syndicats. Ces mêmes forces
de gauche et syndicats qui ont immédiatement soutenu la révolte de la jeunesse
grecque, quand celle-ci est descendue dans la rue, avec pas mal de violence,
trois ans plus tard contre les politiques d’austérité[8].
La condamnation des émeutiers est unanime, tant à la droite
qu’à la gauche de l’arc-en-ciel politique, y compris aux extrêmes. Pas une voix
ne s’élève pour demander MOINS de police dans les quartiers populaires, alors
que toutes les analyses démontrent que c’est précisément la présence policière
renforcée depuis les premières émeutes de 1991 et la politique des zones de
sécurité prioritaires qui nourrissent le sentiment des habitants des banlieues
d’être tenus comma parias dans la société. Ce sont d’ailleurs les
Renseignements généraux eux-mêmes qui établiront ce diagnostic en évoquant
« une forme d’insurrection urbaine
non organisée, une révolte populaire des cités, sans leaders et sans
proposition de programme, animée par des jeunes habités d’un fort sentiment
identitaire ne reposant pas uniquement sur leur origine ethnique ou géographique
mais sur leur condition sociale d’exclus de la société française »[9].
La seule réponse :
plus de répression encore !
Cet isolement des émeutiers par les forces politiques de
gauche et les organisations syndicales laissent naturellement la voie libre au
déchaînement de la démagogie populiste et aux mesures de répression. Sarkozy ment sans vergogne en affirmant que plus de trois quarts des émeutiers arrêtés sont des délinquants connus de la police ; d’autres ténors politiques de droite affirment que l’extension des émeutes est due à des groupes d’agitateurs et de provocateurs ; apparaît ensuite l’inévitable théorie de la responsabilité des parents, sans parler de celle affirmant que la polygamie serait une des causes des violences urbaines[10]…
Cette démagogie doit permettre de faire passer des mesures
qui frappent directement les populations immigrées et qui sont réclamées à
grands cris par la droite et l’extrême-droite : expulsion des étrangers
condamnés dans le cadre des violences urbaines, limitation du regroupement
familial, suppression des allocations familiales, destitution des émeutiers
français de leur nationalité…
Moins de police, plus
de démocratie !
Le fait que les émeutes éclatent toujours en réaction à des
comportements policiers, directement (après un meurtre ou une intervention
policière particulièrement choquante, comme récemment contre Théo), comme
facteur déclenchant, mais avec une dénonciation très généralisée par les jeunes
du contexte permanent d’humiliations et de racisme policiers, est en soi un
message politique à qui veut bien l’entendre. Le fait de s’en prendre aux
écoles est un autre message politique de la part de jeunes qui ne vivent pas
l’école comme un lieu d’enseignement, d’éducation et de préparation à une vie
professionnelle réussie, mais trop souvent comme un autre lieu d’exclusion et
d’humiliation. Et le fait même de s’en prendre à son propre quartier ne peut-il
pas lui aussi être entendu comme une dénonciation de ces « quartiers
pourris », lieux de relégation et d’abandon ?
Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec les nombreuses
initiatives actuelles de « déradicalisation » où il est à la mode de « donner
la parole aux jeunes » mais où pratiquement jamais rien de ce qu’ils
disent n’est ni entendu ni retenu. Récemment, une émission de la télévision
publique francophone belge, « donnait la parole » à des jeunes de
Molenbeek. L’une des jeunes interrogées disait notamment qu’elle ne comprenait
pas pourquoi il fallait organiser des hommages aux victimes des attentats de
« chez nous », mais qu’on n’en faisait pas autant pour les victimes
des guerres « ailleurs ». Le même jour, la bourgmestre de Molenbeek inaugurait
la mise en place d’une sculpture, sur la place communale, « en hommage aux victimes des attentats
survenus à Paris et à Bruxelles les 13 novembre et 22 mars derniers »[11].
Juste histoire de montrer aux habitants de Molenbeek, que la démocratie, c’est
seulement : « Cause toujours… » Une triste ironie veut qu’en
plus la sculpture avait initialement été conçue pour rendre hommage aux
cinquante ans de l’immigration marocaine en Belgique…
[2] Collectif Angles morts, dans Permis
de Tuer, chronique de l’impunité policière, Éditions Syllepse, 2014, Paris,
page10
[3] Mathieu
Rigouste, dans Permis de Tuer, chronique de l’impunité policière, Éditions
Syllepse, 2014, Paris, page 181
[4] Alain
Joxe, Les guerres de l’empire global, Spéculations financières, guerres robotiques,
résistance démocratique, Éditions La Découverte, Paris, 2012, page
[6] « Interrogé sur les «opérations Homo»
(homicides, dans le vocabulaire militaire, NDLR) le 9 octobre 2015, François
Hollande avoue aux deux journalistes: «J'en ai décidé quatre au moins, mais
d'autres présidents en ont décidé davantage» », http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2016/10/19/25005-20161019ARTFIG00130-assassinats-cibles-de-terroristes-hollande-critique-jusqu-au-sein-du-gouvernement.php
[9] Rapport de RG cité par Laurent
Mucchielli dans Laurent Mucchielli et
Véronique Le Goaziou, Quand les banlieues brûlent, Retour sur les émeutes de
novembre 2005, édition revue et augmentée, La découverte, Paris, 2007, page 20
[10] Idem, pages 50 à 55
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